Extrait du recueil Le livre de Sarah : La prophétie des Sarah
INTRODUCTION PAR LA FILLE DE LA MÈRE «BIENVENUE EN SARAH DONC EN VOUS»
Message d’accueil du 3 février 2009
Bienvenue en cet espace privilégié, au sein de chacun, par le biais de ce que Luce a intitulé Le livre de Sarah: La prophétie des Sarah.
Après quelques semaines de pose avec notre scribe Élisabeth (Sourire), je reprends donc contact ouvertement avec chacune et chacun de vous par son intermédiaire, si vous l’acceptez.
Élisabeth en Luce est très émue (mais Luce des Étoiles également), et sachez que moi-même je le suis, car cela fait très longtemps dans votre présent linéaire que je ne suis pas entrée ainsi en lien aussi tangible avec vous, mes très chers frères et sœurs.
Certes, vous avez pu commencer à percevoir en vous ma présence. Mais, il y a déjà quelque six mois, j’avais demandé à notre messagère de recevoir mon témoignage direct par le biais d’un écrit disponible à tous.
Je souhaite que cet humble témoignage soit donc ainsi transcrit, de vous à moi, de moi vers vous, et non pas seulement par l’intermédiaire de récits qui ne manqueront pas de naître d’ici peu.
Alors, ces histoires romancées seront-elles rêve ou réalité? Je peux vous assurer qu’elles seront toutes inspirées, mais je ne peux vous garantir qu’elles émaneront de moi directement. Et quelle importance? Aucune. Car de votre imagination divine peuvent naître également vos propres vérités et, en tant que telles, elles sont tout autant respectables et honorées que la mienne à travers cette messagère.
Je tiens donc à préciser qu’il est évident que si j’avais choisi une autre journaliste biographe -pour sourire un peu!- je m’exprimerais différemment car, en cet instant, je m’exprime à travers les propres mots et la propre compréhension sans compréhension d’Élisabeth/Luce.
Pourquoi l’ai-je choisie, vous demandez-vous peut-être, pour certains? Parce qu’il en est ainsi et qu’il ne pouvait en être autrement.
Pour sa part, ma messagère ne sait pas exactement, même si elle a déjà un tout petit bout de commencement d’une quelconque réponse. Mais à chacun de se faire sa propre vérité, et je ne vais certainement pas interférer sur la vôtre à ce sujet, quelle qu’elle soit ou ne soit pas.
Ma mère dite Marie-Madeleine ainsi que mon si cher et tendre père Josué (dit également Josua) ne sont plus ce qu’ils étaient, comme je ne le suis plus non plus, en tant qu’incarnations humaines.
Mais nos mémoires sont intactes et sont toutes au sein de chacune et de chacun de vous, sans exception, bien évidemment si vous l’acceptez.
La différence, s’il pouvait y avoir une différence, et ce, pour la compréhension de votre mental de plus en plus malmené ces derniers temps, est que ma propre mémoire n’est pas encore au sein de chacun de vous de manière, dirons-nous, complètement installée.
En d’autres termes, si les mémoires des Marie et des Jésus ont retrouvé toute leur place au sein du Grand Tout, que chacun de vous êtes aussi individuellement… pour la mémoire différenciée que je suis dans l’Unité, c’est un peu comme si la mémoire des Sarah revenait vers vous, à partir de votre propre unité, jusqu’à votre individualité (le Un divisé).
Alors que, pour les mémoires de Jésus et de Marie-Madeleine -en réalité, dans une plus grande poupée russe qu’est la mémoire de Jésus/Marie-Madeleine et que certains appellent aussi «Sananda»- le mouvement est d’une certaine façon inversé, et va ainsi de la séparation/dualité vers l’unité retrouvée.
D’une autre manière, je pourrai dire que, dans le mouvement apparent du Mouvement éternel, la mémoire de Sananda est remontée vers Vous comme la mémoire de Sarah descend vers vous. Mais seulement dans l’illusion de vos dimensions actuelles et, pour comparer, un peu comme le mouvement apparent des planètes dans vos thèmes en astrologie, mère de votre astronomie.
Avec l’Emmanuelle, je partage ainsi l’insigne rôle de la Fille du Père/Mère au nom du Fils dans l’union du Saint-Esprit. Tout comme le rôle -si l’on peut encore employer ce terme- du Fils fut adombré, à l’époque de Jésus-Christ, en Josua et Myriam de Magdala; autres noms que vous employez. Mais sachez qu’aucun de tous ces noms, plus ou moins usités, n’était le véritable nom de mes parents quand j’étais moi-même adombrée en Maria Josua, la petite Sarah.
Aujourd’hui, en votre époque actuelle, et ainsi qu’il vous en a été un peu expliqué, l’énergie de la Fille (de la femme en tant que fille, mais aussi en tant que mère) vient rejoindre l’énergie du Fils qui vous a été présentée extérieurement, et ce, à plusieurs époques de votre Histoire, pour vous aider à vous r-appeler votre retour chez vous.
Cela ne veut pas dire, bien évidemment, qu’aujourd’hui l’énergie de la Fille soit placée et passée en premier pour reléguer l’énergie du Fils, qui deviendrait dès lors secondaire.
Mais notre Père/Mère à tous savait parfaitement qu’il ne pouvait envoyer en une seule fois, de manière différenciée jusque dans votre dimension, sa propre vibration une.
Voyez déjà lesquels remous et soubresauts il vous a fallu pour parvenir peu ou prou à accepter la présence d’un Christ masculin!
Même si, par ailleurs, celui qui fut dénommé Jésus jusqu’à vos jours n’a jamais prétendu être premier ou être plus que sa sœur, plus que sa mère, plus que tous les humains qu’il pouvait côtoyer à son époque. Même s’il n’a jamais mis en avant la présence uniquement d’un père divin. Même s’il a accepté la présence d’une femme à ses côtés.
Cependant, en acceptant que d’autres aient pu choisir de le mettre en avant, parfois même en position prééminente, il savait parfaitement qu’il serait pourtant porté en sacrifice après avoir été louangé.
Lorsque j’étais en Maria Josua et que je devins la première des Sarah incarnées, ce n’est pourtant que bien des années après la crucifixion que j’ai pu appréhender le réel sacrifice de mes parents pour que la lignée des Sarah ne soit pas elle-même sacrifiée et que la prophétie des Sarah -tout comme les prophéties des Marie et des Jésus- soit éternellement.
J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps et j’ai même refusé, pendant quelques années de cette époque-là, d’être une Sarah. Je suis même allée jusqu’à renier un temps cette prophétie qui, croyais-je, m’ôtait l’amour de mes parents.
Car, si ma chère mère Madeleine fut présente plus longtemps avec moi, je sentais bien son cœur ailleurs et son âme grandir dans une sorte d’acceptation divine que je ne pouvais alors accueillir en moi.
Mais je ne disais mot de tout cela à ma mère, ne voulant pas ajouter à la perte de son grand amour de toujours. Moi-même, je me suis ensuite mariée, ai eu quatre enfants: deux fils et deux filles, mais je n’ai jamais pu, durant toute ma vie d’incarnée, oublier ce sacrifice pour moi, même si, en réalité, pour toute la lignée des Sarah.
De mon point de vue d’alors, il n’était pas question que d’autres se sacrifiassent pour moi ou quiconque; et pourtant, ainsi que vous avez pu déjà le lire: toute une génération de lignées fut sacrifiée jusqu’à vos jours, y compris ceux de la lignée que vous avez appelée «Cathare».
Depuis ma propre mort en tant qu’incarnation de la petite Sarah, j’ai bien sûr évolué; mais, avant, de mon vivant, il m’a fallu guérir de toute la haine que j’avais eue envers Dieu et toute création divine.
Je fus longtemps une rebelle, mais je fus longtemps également une muette de mes propres tourments. Je ne voulais pas ajouter à ceux de ma chère mère que, pourtant, d’une certaine façon, je ne comprenais pas.
Depuis, nous nous sommes bien sûr, tous, retrouvés; mais il m’a fallu tout l’amour de Sananda, toute sa compréhension, toute sa bienveillance, toute sa patience, pour que peu à peu je me réconcilie entièrement avec Dieu, et donc avec moi-même.
Ces quelques mots pour vous dire un peu de ce que je fus, mais très peu, si peu. Car… quelle importance aujourd’hui? Si ce n’est vous faire comprendre que tout n’a pas été rose, comme vous dites, et qu’être une Sarah n’était pas une sinécure… tant que j’ai refusé de l’être.
Alors, mes chères sœurs, sachez qu’il n’est aucunement besoin d’être parfaite, en votre sens humain de perfection, pour recevoir et être à votre tour adombrée de l’effusion/infusion des Sarah, de cette magnifique prophétie de sœurs.
Notre Divinité intérieure sait exactement ce qu’il en est réellement pour chacun de nous, et ne se laisse pas leurrer (Rires) par nos beaux atours comme par nos habits hirsutes, mais connaît le secret de nos cœurs… et, à ses yeux aimants, seul le secret de notre cœur est!
Je vous souhaite, je nous souhaite bonne route, ensemble, sur ce chemin que vous aussi aviez accepté d’emprunter avec moi, et que vous pouvez à nouveau choisir d’éclairer.
Éternellement vôtre.
Sarah
Redevenons simples comme des enfants.
Pas simplets. Pas des enfants.
À qui veut voir, entendre et savoir... Vois, entends et sache !
Élisabeth/Luce des Étoiles
Guide-interprète spirituelle (Ancienne Channel)
ICI tous les livres La vie providence par Luce des Étoiles sur lulu.com
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