Les livres la vie providence par Luce des Étoiles

Les choses de la vie et le Vieux Puits



Extraits du livre «Le Chant du Couple – Petit Oiseau» par Luce des Étoiles

(Écrit en 2004 alors que je n'étais pas Channel mais que je savais parfaitement être inspirée)

LES CHOSES DE LA VIE ET LE VIEUX PUITS

...« Il était seulement cinq heures du matin, mais n’étant pas parvenue à se rendormir, Elsa avait décidé de faire une petite promenade qui l’avait menée tout droit vers l’Ondine de Gerfaut du Puits aux Vœux.

Que lui avait dit Xavier à son sujet ? Il s’agissait de vœux, bien sûr, mais aussi d’une possible rencontre avec son âme sœur si le puits lui répondait.

—Très vieux et vénérable puits, pourrais-tu m’aider à voir plus clair en moi?

Elle n’était même pas capable d’exprimer un souhait précis. Dans ce cas, un puits serait-il apte à lui révéler ce qu’elle souhaitait le plus au monde? Et d’ailleurs, quelle pouvait bien être sa mission sur cette bonne vieille Terre?

—Au lieu de te lamenter dans tous les sens, écoute le vent et suis l’arc-en-ciel.

—Qui a dit cela ?

À qui crois-tu t’adresser ?

—Au vieux puits ?!

—Que penses-tu de ma voix ?

—Justement, je ne saurai dire si elle vient d’une femme ou d’un homme.

—Elle vient d’une chose de la vie.

—Alors, comment est-ce possible que je puisse t’entendre?

—Parce que, en toi, il y a également des choses.

—Peux-tu m’expliquer ?

—En toi est tout l’univers, le sable, le vent, la pluie, les galaxies.

—Les galaxies, il y en a donc plusieurs ?

—Cesse de m’interrompre.

Bien sûr, il y en a tellement que vous, les êtres humains, les avez presque toutes ignorées.

Avant que tu ne me poses une autre question, je vais te dire. Tu as de la chance et tu ne le sais pas. Avoir de la chance, c’est avoir du talent car avoir de la chance, c’est avoir la foi et, avoir la foi, c’est vraiment un sacré talent!

Et tu as du talent mais tu le gâches.

Comment, moi, un simple puits, je sais tout cela? A juste titre, tu devrais te poser la question. C’est un tel gâchis que de posséder toute cette connaissance et de ne pas l’utiliser.

Alors, pourquoi as-tu choisi d’être humaine, tu aurais pu te contenter d’être un simple puits et tu ne serais pas si ignorante des choses de la vie.

Eh bien moi, le vieux puits, je suis une chose, une chose de la vie.

Je suis en toi puisque, en toi, sont toutes les choses de la vie, de l’infiniment petit à l’infiniment grand.

—Mais comment acquérir la même sagesse que toi et utiliser de manière juste toute cette connaissance?

—Tu n’as donc pas écouté. En toi, est déjà toute la sagesse de toutes les choses de la vie. Et je ne peux t’aider. Je le puis, mais je ne le peux. N’oublie pas, je suis seulement un puits mais toi, tu peux.

—Comment ?

—Comment !... Oui, comment ?

Vous, les Hommes, n’avez que ce mot-là à la bouche quand ce n’est pas pourquoi, et c’est bien pire. Ce n’est ni pourquoi ni comment mais quand. Quand allez-vous vous décider à vivre au lieu de ne faire que penser?

Le «je puis» est réservé à tous les puits qui, comme moi, ne peuvent que penser… Alors, qu’attends-tu, toi, pour faire le grand saut?

Ne reviens pas m’ennuyer avec tes questions oiseuses.»
...

*  *
*

...« J’ai entendu une voix très douce qui s’est présentée comme étant l’Ondine de Gerfaut du Puits aux Vœux qui m’a dit à peu près ceci:

«Le vent lui a parlé mais elle n’entend pas. Elle ne veut plus y croire, elle veut tout abandonner mais il ne faut surtout pas, car là est le véritable danger. Dépêche-toi de courir vers elle.»

«Cours, vole, laisse-toi porter par mon souffle divin et dis-lui que moi, le Vent d’Orient, je ne suis pas un coquin!»

Eh oui, j’ai pu aussi entendre le vent, puis ta voix qui a crié, avant de me retrouver illico dans mon lit, légèrement étourdi en réintégrant mon corps étendu sur le lit.

—Si je comprends bien, tu as eu une sorte de prémonition?

—Ou une impression de déjà vu. Mais tu as raison Xa, peut-être une prémonition qui m’a fait vivre deux fois quasiment la même scène.

—Il semblerait donc que je ne risque plus rien pour l’instant, mais est-ce que je courais vraiment un danger?

—Oui, n’en doute pas. A ce propos, va avec Xavier jusqu’au puits car le Vent souhaite à présent vous parler à tous les deux.
»...

*  *
*

...« Si elle se sentait très émue de se retrouver à nouveau seule en présence de l’homme qu’elle aimait, elle lui en voulait de tout ce qu’il était, de tout ce qu’il n’était pas… et dans le même instant, elle comprenait.

Comment sortir de ce dilemme ?

—Ce que l’on accepte de vivre, on maîtrise seulement. Mes très chers amis, le Vent d’Orient je suis.

A présent, écoutez le souffle de la Terre votre mère. La loi première pour la femme est de vouloir réussir son couple, ainsi que l’Ondine l’a dit.

—Et cette volonté devra être plus forte que la révolte de l’homme. Celui-ci pourra alors demeurer dans le soleil où telle une source intarissable il vivra son couple. Il sera constamment tourné vers cette source et vers aucune autre, termina Elsa.

—Mes très chers amis, le Vent d’Orient je suis parti.

Et le vent de les saluer en exhalant ses senteurs épicées.

Elle n’osait toujours pas le regarder, cela faisait à présent cinq bonnes minutes que le silence régnait à nouveau sur le jardin.
»...

*  *
*

...« Il n’avait plus qu’une seule envie: se terrer à tout jamais dans le puits de sa stupidité. Il voulait…

Que voulait-il en réalité ? Il ne savait plus, il se sentait perdu. Elle était partie tristement car, une fois encore, il n’avait su que dire ou que faire et ne s’était pas montré à la hauteur.

—Seule Moi l’Ondine peux exaucer les vœux exprimés à mon ami le «puis».

—Mais je n’ai rien demandé au puits.

—Un petit garçon, croyant encore aux fées, vient pourtant de prier le Vieux Puits de t’aider.

—Quel petit garçon ?

—Veux-tu que je t’aide ?

—Comment pourrais-tu m’aider ? D’ailleurs, personne ne le peut.

—O mon beau Monsieur, vous avez raison. Je ne peux vous aider si vous ne le voulez. Petit Garçon, je suis vraiment désolée.

—Non, non ! Ne nous abandonne pas, il est parfois un peu bête mais on était si près du but…

La voix du jeune garçon, vibrante d’émotion, lui rappelait quelqu’un.

—Ce n’est pas possible ?! C’est, c’était ma voix lorsque j’étais enfant. Quel sortilège est-ce donc là ?

—Veux-tu que je t’aide ?

—J’ai pourtant bien entendu distinctement ma voix.

—Évidemment, car tu ne fais que des bêtises. Et pourtant, il paraît que c’est toi l’adulte !

—Pour la dernière fois, veux-tu que je t’aide ?

—Réponds à l’Ondine, sinon elle ne nous aidera pas.

—Nous ?

—Évidemment, tu ne crois tout de même pas que c’est seulement pour toi que j’ai parlé au Puits!

—Ondine, je souhaite vraiment que tu nous aides, comprit enfin Xavier, et un très grand merci pour ta patience.

—Seule une femme peut être vraiment patiente, moi je suis une fée et il n’y a pas que toi à qui me consacrer. Donc, écoute bien, car je ne me répèterai pas: vouloir, c’est pouvoir à condition d’y croire. Petit Garçon, au revoir et bonne chance!

—Est-ce tout ? Me voilà bien avancé.

—Nous voilà bien avancés si tu ne fais rien.

—Mais que dois-je faire ?

—L’Ondine te l’a dit. Moi aussi je te laisse, on ne va quand même pas faire tout le travail à ta place?
»...

Redevenons simples comme des enfants. Pas simplets. Pas des enfants.

À qui veut voir, entendre et savoir... Vois, entends et sache!

Élisabeth/Luce des Étoiles
Guide-interprète spirituelle (Ancienne Channel)

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